JeunesParents lutte pour une meilleure répartition des chances et des risques, aussi pour sa population minoritaire. Elle lutte pour que les jeunes femmes et les adolescentes qui deviennent mères ne perdent pas toutes leurs chances de formation et d'insertion professionnelle. Elle lutte pour que l'année de pause ne soit pas obligatoire, pour que la femme puisse avoir un certain nombre de droits et de choix.
L'association est aussi à côté des jeunes pères, pour qu'ils puissent accepter que leur rôle est capital, non secondaire. Pour que le couple parental et conjugal soit distingué dans l'esprit des jeunes et moins jeunes. Pour que le père ait un droit à un congé paternité, qu'il puisse participer pleinement à cette étape cruciale de sa vie.
Nous constatons fréquemment à quel point les femmes paient le prix fort de cette maternité très souvent assumée, des femmes courage qui affrontent leur quotidien pour ne pas rester à la maison de manière subie (il n'est pas question ici de se retourner contre les mères qui désirent rester au foyer). Parfois, concilier formation et parentalité est une gageure, à double tranchant, dont les femmes sortent souvent plus malmenées que les hommes.
Nous nous battons avec ces jeunes gens, femmes et hommes, mères et pères, adolescent-e-s et jeunes adultes qui ont une place à prendre, afin qu'ils ne subissent pas leur choix de devenir parents. Que la poursuite de la formation reste aussi un choix et qu'elle ne rime pas avec pause forcée ou changement de programme. Pourquoi faire un CFC en lieu et place d'une HES ou d'une université? Pourquoi aller travailler sans diplôme quand on avait débuté un CFC?
Près de 60% des gens à l'aide sociale sont sans formation. Ce risque est à prendre au sérieux.
Nous nous engageons pour une société sans discrimination financière et de formation des parents adolescents et jeunes adultes!